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Avec Berberian Sound Studio et Mama ( dont vous trouverez la critique un peu plus bas ), The End, de l'Espagnol Jorge Torregrossa, fait partie du trio de films remarqués et plébiscités au dernier Festival du film de Gerardmer. Nommé dans cinq catégories, le film repartira finalement avec le Prix du Jury, succédant ainsi au Norvégien Babycall,  thriller paranoïaque porté par Noomi Rapace.

 

Malgré un choix de titre très discutable dont le côté à la fois racoleur et définitif invoque le pire de la fiction post-apocalyptique dont Roland Emmerich ( au hasard ) s'est fait le chantre, The End se définit plus comme un mélange entre Les petits mouchoirs ( le côté retrouvailles de vieux amis quadras  ) et le récent et boudé Perfect Sense ( le côté intime et pudique d'une apocalypse au demeurant invisible ). Une proposition dont la sobriété tranche agréablement avec la déferlante de blockbusters qui s'apprêtent à déchaîner leur furia sur nos écrans prochainement. Côté acteurs, ces dames seront ravies de retrouver Andrés Allure Homme sport Velencoso, dans le rôle, comme c'est bizarre, du beau gosse de service.

 

En bref, malgré quelques relatives carences techniques lors des rares scènes d'actions, The End est une honnête série B dont la sincérité de la démarche suffit à en faire un divertissement de qualité, parvenant même à sublimer son sujet lors d'émouvantes saynètes.

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